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Sinon une petite news, le prochain single à sortir sera Q.I. (pour faire plaisir à Impressive lol)
Vala kissoux à tous!
L'homme qui n'aimait personne
Benoît
Tany appuya sur le bouton de la sonnette. Celle-ci était surmontée d’une plaque
sur laquelle on pouvait lire « Docteur Yasuo Psychothérapeute ». Il y
eu un temps durant lequel aucun bruit ne sortit de l’interphone, puis un
grésillement et enfin la porte de l’immeuble s’ouvrit. Tany entra et se dirigea
droit vers l’ascenseur, sans prêter attention à la décoration soignée du hall
d’entrée. Il jeta un œil rapide sur les boîtes aux lettres afin de connaître
l’étage du docteur Yasuo et rentra dans l’ascenseur. La porte du cabinet était
entrouverte et il entra silencieusement. La secrétaire du docteur Yasuo prit
son nom, puis lui indiqua la salle d’attente avec un sourire radieux qu’elle
avait probablement dû travaillé des heures dans sa salle de bain. Un dizaine de
minutes plus tard, le docteur Yasuo entra dans la salle d’attente et invita Mr
Tany à le rejoindre dans son bureau. Le docteur, âgé d’une quarantaine d’années
boitait légèrement mais semblait encore alerte. Il s’assit derrière son bureau
en même temps que son client et lui posa sa question rituelle.
« Alors
Mr Tany, est-ce la première fois que vous consultez un psychothérapeute ?
-Tout
à fait, répondit celui-ci, je n’ai jamais eu recours à un de vos confrère.
-Et
pourquoi avez-vous ressenti le besoin de me consulter ?
-Parce
que je crois que j’ai besoin… d’aide.
-Et
bien je vais essayer de vous l’apporter si toutefois cela relève de mes
compétences. Quel est votre problème ?
-Mon
problème est assez simple docteur : je n’aime personne.
-Comment
ça vous n’aimez personne ? Vous ne supportez pas les gens ? Même
votre famille ?
-Oh
non, rien à voir ! J’aime les gens, je vous parlais du domaine amoureux
docteur. Je n’arriverais jamais à trouver l’âme sœur.
-Savez-vous
que vous n’êtes pas le premier à me dire cela ? Des tas de gens sont
persuadés qu’il ne trouveront jamais chaussure à leur pieds, et pourtant cela
arrive un jour ou l’autre.
-Je
m’en doute docteur, mais chez moi c’est différent.
-Allons
bon ! C’est à cause de votre physique ? Vous n’aimez pas votre
visage, votre corps ? Vous n’êtes pourtant pas quelqu’un de spécialement
repoussant, au contraire, vous êtes plutôt bel homme.
-Oui,
cela je le sais mais mon problème n’est pas mon physique.
-Vous
manquez de confiance en vous alors ? Vous pensez que vous n’avez aucun
charme, et que votre vie n’a rien d’intéressant ?
-Je
n’ai pas non plus de problème de confiance en moi docteur. Et par ailleurs, je
trouve ma vie intéressante. Disons plutôt qu’elle n’est pas plus ennuyeuse que
celle de n’importe qui.
-Vous
êtes trop timide alors ?
-Oh
non ! J’adores rencontrer de nouveaux gens, et je suis quelqu’un de plutôt
bavard d’après mes amis.
-Mais
alors je ne comprends pas. Vous avez un beau physique, vous avez confiance en
vous, vous avez des amis… Quel est votre problème ?
-Et
bien docteur je ne suis attiré par personne.
-Comment
ça vous n’êtes attiré par personne ?
-Par
exemple, prenons Eva Gelita, élue plus belle femme du monde par de nombreux
magazines. Aucune attirance pour cette femme.
-Vous
savez, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Vous n’êtes sans doute
pas le seul homme à la trouver fade.
-Mais
je ne la trouve absolument pas fade docteur ! Au contraire, je suis même
de l’avis de tous ces magazines. Eva Gelita est une des plus belles femmes que
j’ai jamais vu ! Mais elle ne m’attire pas.
-Au
niveau sexuel vous voulez dire ?
-Oui
par exemple.
-Et…
vous n’avez jamais éprouvé une certaine attirance pour… les hommes ?
-Non
docteur. Croyez-moi, j’aurais pourtant préféré être homosexuel plutôt que rien
du tout.
-Mais
alors vous voulez dire que vous n’avez jamais éprouvé une quelconque attirance
pour qui que ce soit, homme ou femme ?
-Non
docteur, jamais.
-Et
bien, voilà qui est original ! Je ne comprends pas, vous n’êtes donc
jamais tombé amoureux ?
-Non
docteur, jamais.
-Mais
vous n’avez donc jamais de sentiments ?
-Oh
si docteur, je connais la joie, la colère, la tristesse…
-Mais
vous n’éprouvez rien pour les femmes ou les hommes ?
-Bien
sûr que si ! J’aimes énormément mes amis, je sait ce qu’est l’amitié. Mais
je n’ai jamais connu l’amour.
-Même
lorsque vous étiez petit ?
-Même
lorsque j’étais petit.
-Mais
qu’est ce qui vous bloque ? Vous avez peur de vous engager ?
-Non,
absolument pas ! Au contraire même, je ne rêve que de tomber amoureux, de
fonder une famille !
-Vous
avez peut-être des critères de sélection un peu trop élevé dans ce cas là.
-Ca
ne vient pas de là non plus docteur, je vous l’ai dit, même les femmes les plus
belles ne m’attirent pas. Evidemment, je les trouve magnifique, mais cela
s’arrête là.
-Vous
voulez dire que vous les trouvez belles comme… un peinture ?
-Exactement !
Comme une belle sculpture, ou une belle photographie. Mais n’allez pas croire
que je considère les femmes comme des objets. C’est uniquement leur beauté que
je compare à des objets. Et c’est d’ailleurs la même chose pour les hommes. De
la beauté, mais jamais d’attirance.
-Vous
voulez dire que vous ne ressentez pas d’attirance sexuelle ?
-C’est
cela, entre autres.
-Mais
même à l’adolescence, vous n’avez jamais été attiré par qui que ce soit ?
-Personne.
-Et
vous n’avez jamais fait… de rêves érotiques ?
-Si
bien sûr !
-Aha !
Vous avez donc bien une attirance sexuelle pour… C’était des hommes ou des
femmes dans votre rêve ?
-C’est
bien là le problème docteur. Je n’en sais rien. Lorsque je me réveille, je vois
bien les traces de ces rêves érotique, mais impossible de me souvenir de qui je
rêvais. C’est comme si je ne rêvais en fait… de rien.
-Hmm…
Etes-vous bien sûr de tout me dire Mr Tany ?
-Evidemment
docteur ! Pourquoi, y’a-t-il encore quelque chose que vous voulez me demander ?
-Avez-vous
jamais été attiré par des.. animaux ?
-Zoophile
vous voulez dire ? Mon Dieu non ! Enfin je vous ai dit que je
n’aimais personne, pas que je fantasmais sur des chiens, des chats ou je ne
sais quoi !
-Nécrophile ?
-Docteur
vous me dégoûtez !
-Je
vous prie de m’excuser Mr Tany, mais il faut bien que j’explore toutes les
possibilités.
-Et
bien je vous assure que je vous ai tout dit, je ne suis ni fétichiste, ni sado
masochiste, et avant que vous posiez la question si jamais elle vous passait
par la tête, je ne suis pas non plus attiré par des enfants.
-Bon
et bien si ce n’est qu’une affaire de sexe… Vous savez, beaucoup de couples
vivent sans sexe.
-Mais
ce n’est pas qu’un problème de sexe docteur !
-Mais
si, vous n’avez qu’à vous mettre avec une jeune femme que vous trouvez belle et
sympathique, et vous verrez, le sexe suivra.
-Vous
voulez donc que je trouve une femme que j’apprécie, avec qui je peux parler,
qui me comprends, avec laquelle j’ai énormément de points en commun ainsi que
de la complicité ?
-Parfaitement !
-Mais
sans attirance, c’est impossible docteur ! Vous avez sûrement un ami
d’enfance docteur ?
-Oui
mais je ne vois pas vraiment le rapport…
-Avec
cet ami, vous êtes complices, vous vous appréciez, il vous comprends, vous avez
de bons souvenirs ensemble, il sera toujours prêt à vous aider, vous rigolez
ensemble…
-Oui…
-Et
pour autant, vous ne sortez pas avec cet homme, ce n’est pas votre compagnon.
Pourquoi ?
-Et
bien parce qu’il ne m’attire pas…
-C’est
la même chose pour moi. J’ai quantité d’amis très proche et avec qui je
m’entends parfaitement, mais je ne suis attiré par aucun d’eux…
-Je
comprends… Mais là voyez-vous j’ai peur de ne pas pouvoir vous aider…
-Finalement,
je le savais… Personne ne peut m’aider.
-C’est
tout de même incroyable ! Mais alors, si vous savez que vous ne trouverez
jamais l’amour, qu’est-ce qui vous pousse à vivre ?
-Tout
le reste docteur ! L’amitié, pouvoir aider les autres, assister à un
coucher de soleil sur la plage, voir le jour suivant se lever…
-Et
bien, il me semble que vous aimez plus la vie que les autres…
-Pourquoi
ça docteur ?
-Parce
que voyez-vous, la plupart des gens amoureux ne vivent plus que pour leur
moitié. Ils se ferment aux autres joies simples du monde et lorsque que l’autre
meurt, il ne savent plus profiter de ces joies. Vous au contraire, comme vous
ne connaissez pas l’amour, vous restez ouvert à tous ces autres plaisirs. C’est
magnifique.
-Vous
avez raison docteur… Finalement il ne vaut peut-être mieux pas que je découvre
l’amour. Peut-être que profiter des bonheurs simples de la vie est plus
enrichissant que l’amour après tout.
-Cela,
personne ne peut le dire.
-Merci
docteur.
-Pourquoi
me remerciez-vous ? Je n’ai rien pu faire pour vous.
-Oui,
mais vous ne m’avez pas jugé négativement, vous ne m’avez pas traité de sans
cœur. Et vous m’avez fait prendre conscience de ma chance… »
Tany
ressorti du cabinet du docteur Yasuo plus heureux que jamais. Il respira l’air
frais du printemps et traversa la rue sans regarder avant, insouciant qu’il
était. Et Marco Blondi qui roulait trop vite dans sa voiture ne le vit pas. Il
faut dire que sa femme venait de le quitter, et qu’il ne voyait pas ce qu’il
pouvait encore retirer de la vie. Alors être pris pour excès de vitesse ou pas,
il s’en fichait.
C'est le seul à l'heure actuelle que je trouve potable. Je vous le soumet, dites-moi ce que vous en pensez s'il vous plait. Soyez franc et honnête, je ne suis pas dépressif lol.
Voila donc allez-y!
Tiphany et Lucas se connaissaient depuis deux ans, date de leur rencontre au lycée. Rapidement ils étaient devenus amis. Enfin rapidement, non. En fait ils s’étaient connus il y a de cela deux ans, mais n’étaient devenus amis qu’à la fin de la première année. Ils ne s’étaient que très peu parlé auparavant. Un jour, Tiphany avait oublié son portefeuille chez elle et Lucas lui avait proposé de venir manger chez lui. A daté de ce jour, ils se fréquentèrent de plus en plus souvent et finirent donc par devenir amis.
Dans
leur classe, il y avait un autre jeune homme qui va lui aussi jouer un rôle
dans l’histoire que je vais vous raconter. Ce jeune homme s’appelait Philippe.
Il était beau, grand, musclé et gentil. Tout pour plaire donc, et en effet pas
mal des jeunes filles du lycée étaient toutes émoustillées lorsqu’ils leur
disait bonjour. Pas mal de filles, y compris Tiphany. Cependant, il ne
s’agissait pas de l’amour fou, simplement d’une forte attirance. Pas mal de
filles donc, mais aussi quelques garçons. Et un en particulier, Lucas.
Lucas
avait fait part de sa préférence pour les hommes à Tiphany assez tôt dans leur
amitié, sans savoir tout à fait pourquoi d’ailleurs. Très fréquemment, Lucas et
Tiphany passait de longues heures au téléphone, à s’imaginer avec Philippe. Au
départ, tout n’était qu’une sorte de jeu. Mais de fil en aiguille, la situation
devint plus compliquée. D’abord pour Lucas qui se rendit compte que plus il
parlait de Philippe à Tiphany, plus il pensait à lui. De plus, il lui arrivait
désormais assez fréquemment de penser à Philippe et de se sentir
inexplicablement triste de son absence. Il se prenait parfois à penser à ce que
serait leur vie à tout les deux si ils étaient ensemble…
Pourquoi
donc Lucas se laissait-il aller à d’inaccessibles rêves ? Et bien parce
qu’il avait un doute sur la sexualité de Philippe. En effet, au début de
l’année de terminale, il avait entendu une des amies de Philippe lui demander
s’il avait fini la veille au Laxx, un bar gay. Piqué au vif, Lucas avait alors
demandé à Philippe si il allait souvent là-bas, prétextant qu’une de ses amies
y allait aussi. Philippe lui avait répondu que c’était une des premières fois
qu’il y allait (avec des copains) et lui avait fait remarquer qu’il n’y avait
pas énormément de filles dans ce bar. Cependant, il n’avait à aucun moment
essayé d’ajouter des précisions sur sa sexualité, ce qui laissait Lucas dans le
plus grand doute et avec les espoirs les plus fous.
Quelques
temps après cependant, Benjamin, un des amis de Lucas, était sorti en boite et
lui avait raconté avoir vu Philippe draguer une fille.
Mais,
comme l’espoir est le propre de l’homme, Lucas n’abandonna pas son rêve et
continua secrètement d’espérer.
Tiphany
mis plus de temps à s’apercevoir de son attirance envers Philippe. Sa prise de
conscience eu lieu le jour où Philippe, devant passer dans le quartier de
Tiphany, lui proposa de la raccompagner chez elle. Cette proposition, si
inattendue et provenant d’un garçon qui l’attirait, lui fit inexplicablement
peur et elle la refusa. Plus tard en y repensant, elle se maudit d’avoir refusé
et commença à se poser des questions sur la nature de ses sentiments.
Quelques
mois après, lors d’une conversation, Philippe lui dit qu’il était toujours
célibataire et lui demanda si elle avait un copain. Là où Lucas aurait sauté
sur l’occasion, Tiphany ne vit qu’une question innocente et répondit qu’elle
aussi était célibataire. Puis elle changea immédiatement de sujet, gênée de
parler de sa vie sentimentale. Lucas n’en cru pas ses oreilles lorsqu’elle lui
raconta cela, et il la rabroua en lui disant que si elle agissait toujours
comme ça, elle ne trouverait personne.
La
situation de Lucas était ambiguë. Il voulait Philippe, et pourtant, bien
conscient qu’elle avait plus de chance que lui, il voulait que Tiphany ait
Philippe. Ainsi, chaque fois que Philippe faisait un pas vers Tiphany, il était
à la fois heureux pour elle et jaloux.
Vint
la fin de l’année de terminale, et le bac. Tous trois l’eurent, et Tiphany fêta
comme il se doit cet événement en compagnie de Lucas. Mais l’obtention du bac
signifiait aussi la séparation. Lucas savait comme Tiphany que leur amitié leur
permettrait de ne pas se perdre de vue, mais il était peiné à l’idée de ne plus
revoir Philippe.
Durant
les vacances, Tiphany comme Lucas arrivèrent pourtant à l’oublier. Le jour de
la rentrée universitaire, tous deux se téléphonèrent et se racontèrent leur
rentrée, sans même penser à Philippe. On pourrait croire qu’ils étaient enfin
sortis du triangle amoureux dont ils étaient les victimes. Oui, mais quand le
destin en décide autrement, on subit, c’est tout. Et c’est donc un mois après
leur rentrée que Lucas subit son destin. Alors qu’il se rendait à la faculté,
il croisa Philippe… et crut défaillir. Il avait coupé ses cheveux et était
encore plus beau qu’auparavant. Et il vint lui parler. Ils échangèrent quelques
nouvelles, puis Lucas en retard s’excusa et repris le chemin de la faculté.
Ainsi, là où il avait fallu de longs mois pour oublier Philippe, une simple
rencontre de quelques minutes avait suffit à raviver tous ses sentiments. Le
soir même Lucas téléphona à Tiphany et lui raconta tout. Et il en fut de même
pour elle.
Tous
deux recommencèrent à espérer, et chacun avait ses raisons. Lucas pensait qu’un
si beau garçon que Philippe ne pouvait pas rester célibataire, et que l’affaire
du bar gay n’était toujours pas expliquée. Le fait qu’ils soit gay les
expliquaient forcément.
Tiphany
pensait que Philippe ne lui aurait jamais envoyé tous ces signaux s’il n’avait
pas été intéressé. Et pensez-vous que ces certitudes l’aurait brouillé avec
Lucas ? Non, au contraire, chacun écoutait les arguments de l’autre et se
souhaitait bonne chance, en toute amitié et sincérité.
Le
dernier acte de cette histoire commença le soir de la remise des diplômes du
bac, à leur anciens lycée. Lucas et Tiphany parlaient avec leurs anciens
camarades lorsque Philippe entra dans la salle. Il portait un manteau long dont
l’intérieur était rembourré de fourrure. Magnifique déclara Tiphany, un peu gay
rajouta Lucas. Et tous deux rirent. Cependant, ils ne cessèrent de regarder
Philippe qui décidément semblait s’embellir de jours en jours. A là fin de la
remise des diplômes, Tiphany alla parler à Philippe, et avant que Lucas n’ai
rien put faire, Philippe donna son numéro à Tiphany puis parti précipitamment
du lycée. Un point pour moi, déclara Tiphany.
Les
mois continuèrent à passer, et le réveillon du nouvel an arriva. Comme
d’habitude, Tiphany et Lucas le passèrent ensemble, en compagnie d’amis du
lycée. L’alcool faisant son effet, Lucas suggéra d’envoyer un texto de bonne
année à Philippe aux alentours d’une heure du matin. Mais ayant abusé de
l’alcool tous les deux , ils dirent tous deux dans leur texto qu’ils voulaient
coucher avec lui. Le lendemain, prenant conscience de ce qu’ils avaient fait,
Tiphany pria pour que Philippe n’ait pas son numéro, et Lucas pria pour qu’il ait le sien. S’attendant à
recevoir une réponse de Philippe dans les jours suivants, ils furent surpris de
constater que Philippe ne leur avait pas répondu.
Jusqu’au
jour où Lucas rencontra encore une fois Philippe sur le chemin de la faculté.
Immédiatement, il repensa au texto, et il angoissa un peu en saluant Philippe.
Après quelques bavardages d’usage, ce dernier demanda alors à Lucas s’il avait
le numéro de Tiphany. Un affreux pressentiment envahit alors Lucas. Il demanda
pourquoi Philippe voulait son numéro et lorsque celui-ci lui répondit, Lucas se
sentit de plus en plus mal. « Je crois que j’ai reçu un texto de sa part.
J’aimerais lui répondre car… Toi qui est son meilleur ami, tu pourras
comprendre… Je la trouve formidable, et je crois que je l’aime. » Lucas
lui donna le numéro de Tiphany puis fondit en larmes, des larmes de désespoir.
Il n’en voulait à personne, et surtout pas à Tiphany ni à Philippe, mais
c’était trop dur. « Je vais partir au Japon, et j’aimerais lui avouer mes
sentiments avant de partir… Ca ne va pas Lucas ? Qu’est-ce qui
t’arrive ? »
Sans
répondre, Lucas s’en alla en courant.
Le
soir même Tiphany reçu un coup de fil de Philippe. Elle ne fut jamais plus
heureuse de sa vie, et décida de l’accompagner au Japon. Elle avait trop perdu
de temps, et ne voulait pas le laisser partir loin d’elle. Le départ était pour
dans une semaine. Lucas accepta de les emmener à l’aéroport.
Au
moment d’embarquer, Tiphany le serra dans ses bras et lui demanda si ça allait.
Lucas, rayonnant de joie pour sa meilleure amie lui répondit en souriant que
tout allait bien.
Alors
Tiphany et Philippe embarquèrent et lorsque l’avion décolla Lucas pensa à sa
meilleure amie et à son amour qui s’en allait loin de lui et qu’il ne reverrait
probablement plus.
Et oui, vous savez y'a un récit que j'avais entamé depuis un petit bout de temps, un (peut-être) futur roman, c'était dur à écrire mais finalement j'étais plutôt satisfait du résultat....
Hier, coupure de courant en pleine séance d'écriture...
C'est fini...
Le document n'est plus accessible, tout ce travail pour rien...
Et je n'ai pas le courage de recommencer. Je pense que je vais commencer autre chose, et puis si l'histoire est vraiment bien, elle finira par me torturer pour que je la réecrive.
Voila en plus ça faisait longtemps que je n'avais pas posté, je vais m'y remettre lol!
J’ai toujours eu envie d’écrire. Ecrire un roman, une nouvelle, quelque chose de grand. Pas forcément pour les autres. C’est peut-être un peu égoïste mais je crois que si j’ai envie d’écrire c’est surtout pour moi. J’ai une imagination assez grande. Du moins c’est ce que je pense. Dès que l’on me raconte une histoire, je vois tout de suite les images défiler dans ma tête. Quand je lis un dialogue, j’entends les voix des personnages. Je crois réellement aux fantômes, aux fées, aux lutins, aux dragons, et à tout ce qui est de l’ordre du fantastique dans n’importe quel roman. Je ne peux pas m’en empêcher.
J’ai lu qu’une des premières qualité de quelqu’un qui veut écrire est d’aimer lire. C’est aussi mon cas. J’adore lire, je n’ai que très rarement arrêté la lecture d’un livre en plein milieu de celui-ci. La seule chose qui m’arrête lorsque je me mets à lire un livre est la fatigue. C’est le besoin de dormir.
J’aime aussi écrire. Je me souviens que lorsque nous avions un rédaction à faire en classe, je prenais presque ça comme un défi, écrire une histoire la plus passionnante et fantastique possible, tout en respectant les consignes d’écritures. Voilà comment j’ai par exemple remodelé l’histoire d’un jeu vidéo pour en faire une fable en respectant toutes les consignes y compris celle de terminer sur une morale et sur une phrase donnée.
Et puis j’ai envie de laisser une trace de mon imagination, de mon monde intérieur. J’aimerais que si un jour quelqu’un me lisait, il puisse se dire " wahou, ce mec est complètement fou, mais ce monde qu’il décrit a l’air génial ".
Et puis ça serait sympa de pouvoir gagner sa vie de cette façon. Gagner sa vie en faisant quelque chose que l’on adore, que personne ne vous oblige à faire, mais que vous avez intensément envie de faire.
Le problème c’est que j’ai du mal à faire la transition entre notre monde, tel qu’il nous apparaît, et tous les autres mondes qui existent dans ma tête( ou qui sait, qui existent vraiment ?)
Un autre de mes problèmes est que je ne suis pas assez persévérant. Deux raisons à cela je pense. La première est que je suis peut-être trop critique sur ce que j’écris et qu’au bout d’un moment, inévitablement, je n’aimes plus tellement ce que j’écris. Ca me paraît assez fade par rapport à ce que je vois dans ma tête. Je sous-estime peut-être un peu trop l’imagination du Lecteur.
La deuxième raison c’est qu’il m’arrive d’avoir tellement d’idées ou de situations ou de visions, que j’ai envie d’écrire tout de suite. Du coup, si je suis déjà en train d’écrire quelque chose, je laisse tomber mon récit pour m’attaquer à une autre idée.
Le récit le plus long que j’ai écrit pour l’instant n’est vraiment pas énorme et je suis déjà bloqué. C’est cette histoire de transition que je n’arrive pas à appréhender. Je crois que je cherche trop à rallonger l’histoire pour obtenir une nouvelle conséquente voir, un roman, alors que l’histoire, même si elle est bien n’est peut-être pas faite pour être longue. J’ai peur d’être un peu présomptueux. Je vais peut-être avancer un peu plus vite dans mon histoire, on verra bien ce que cela donnera..
Voila un texte que j'ai écrit hier soir avant de m'endormir, fortement influencé par les émotions que je ressentais en écoutant de la musique:
Etendu sur mon canapé, ma tête s'emplissait d'images et de sons. Les cloches, leurs douces musique. La forêt...
Cette voie mystérieuse, envoutante et mélodieuse, nostalgique, triste, et pourtant remplie d'espoir. La chanson résonnait dans ma tête, sans s'arrêter, longue plainte dans la nuit. Je repensais à tout cela. A Anya, celle par qui tout avait commencé. Les larmes se mirent à couler sur mes joues sans pour autant que je ne me sente triste.
Anya qui vivait dans cette caravane, et vivait sa vie libre, dans les grandes plaines encore intactes de toute trace humaine. Anya et sa caravane sur les chemins. Anya et ses amis, Anya et ses rencontres... Des chasseurs, des aventuries, d'autres caravanes... Des sages qui vendaient leur savoir sur le monde, des guerriers qui lui offraient leur protection, tombant sous son charme, elle, Anya, belle comme un ange.
Anya, son village d'origine, où régnait toujours une atmosphère de foire, une musique faite d'instrument à vents qui ne cessait d'aller et venir à vos oreilles...
La place du village, et tous ces gens généreux réunis autour de l'immense météorite tombée là bien avant qu'Anya ou moi ne soyions nés. Ces gens toujours prêts à vous donner quelque chose pour votre voyage, toujours à vous recommander d'être prudent et de revenir en vie.
Et cette après-midi passée avec Anya, à laisser tremper nos pieds dans le courant frais de la rivière. Une après-midi passée à chercher un trésor devenu imaginaire avec le temps.
Mais les yeux d'Anya, si triste, annoncent un mauvais présage. Elle d'habitude si joyeuse... Ses yeux dont les larmes commencent à s'échapper et dont les battements s'accélèrent.
Mais elle ne veut rien dire et me prit de profiter des instants de bonheur qui nous sont offerts, de ne pas poser de question, et de déguster les moments d'amour que nous partageons.
"Car tu es en train de rêver..." me dit-elle au moment où je me réveille...
J'ai dû m'assoupir...
Je ne connais pas d'Anya...
Je dois retourner à mon labeur...
Je ne sais pas d'où tout cela est venu, mais c'est là lol...
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