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L'homoparentalité
-Hum, un sujet délicat aujourd'hui...
-Ah oui? Lequel?
-L'homoparentalité...
-Ah. Je ne vois pas ce qu'il y a de délicat dans ce sujet...
-Enfin si! Je te connais, je suis toi, tu sais très bien ce qu'il y a de délicat là-dedans...
-Bon oui d'accord c'est un sujet un peu délicat. D'ailleurs pourquoi? Quel est le problème?
-Ah non! C'est moi qui pose les questions.
-Bon d'accord vas-y.
-Alors... heu... donc oui, quel est le problème d'ailleurs?
-Et bien d'abord l'homophobie. En l'an 2004 (bientôt 2005 mon dieu!) il y a toujours beaucoup d'homophobie. Alors des homosexuels adoptant des enfants...
-Oui, ça pourrait être déstabilisant pour les enfants d'avoir deux papas ou deux mamans...
-Pas du tout.
-Ca tu n'en sais rien.
-Bon oui c'est vrai, dans l'absolu on ne sait pas quels effets le fait d'avoir deux parents du même sexe peut entrainer sur l'enfant. Mais personnelement...
-Tu penses...
-Que des enfants placés en orphelinat seraient sûrement heureux d'avoir des parents, quelle que soit leur sexualité. A la limite, c'est même à eux de dire si ça les dérange ou pas.
-Oui mais les enfants en bas age, qui ne comprennent pas ce qu'est la sexualité?
-Et bien eux justement n'ont pas de préjugés.
-Oui mais le fait de les placer dans une famille homosexuelle pourrait les rendre...
-Homo? Mon Dieu quelle horreur! Non il faut arrêter là! La plupart des homos ont des parents hétérosexuels, ce qui ne les a pas empêché d'être homos. Alors pourquoi un enfant deviendrait-il forcément homo si ses parents le sont?
-C'est à vérifier. Enfin, c'est ce qu'en pensent certaines personnes en tout cas. Pas moi, tu le sais bien.
-Oui alors disons que c'est à vérifier. Mais alors comment le vérifier? Et puis quand bien même? Si jamais tous les enfants élevés par des parents homos devenaient homo quel serait le problème? On a démontré que l'homosexualité n'est pas quelque chose d'anormal. A l'heure où tous les hommes politiques (ou presque) et tous les people (ou presque) et même la population (pas assez) admet que l'homosexualité n'est pas une tare, n'est pas anormale, pourquoi serait-on choqué de placer un enfant chez des parents homos en sachant qu'il le deviendra alors forcément? Puisque de toutes façons, cet enfant sera normal, l'homosexualité n'étant pas anormale.
-Oui mais alors dans ton point de vue, on ne laissrait pas le choix aux enfants de leur sexualité en les placant directement chez des parents homos.
-Alors on ne laisse le choix à aucun enfant de parents d'hétérosexuel non plus. Ce que je veux dire, c'est que si la sexualité est réellement influencé par celle des parents, alors tous les enfants d'hétérosexuels n'ont pas la possibilité d'être homo, alors que s'ils laissaient parler leur nature profonde, ils le seraient peut-être. Et je tiens à te corriger sur un point. La sexualité n'est pas un choix. Les homosexuels ne choisissent pas de l'être.
-Oui excuse-moi, c'était un abus de langage. Une conclusion?
-Pour finir, je dirais que de toutes façons, la sexualité des parents ne détermine pas la sexualité des enfants. Sinon, pourquoi les homosexuels existeraient-ils? Alors arrêtons les bêtises, et laissons aux enfants coincés dans des orphelinats la chance d'avoir une famille, hétérosexuelle, ou homosexuelle!
-Merci!

Ecrit par Hypnos, le Mardi 2 Novembre 2004, 20:02 dans la rubrique .
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Commentaires :

paco
26-12-04 à 17:51

“ Nous sommes tout égaux “, je suis d’accord.

Mais pas égaux devant la souffrance et le despotisme de certains parents égotistes et névrosés qui
sous prétexte de vouloir aimer leur enfant ( les étouffes ).

Je suis moi même un homme libre, sensé, et tolérant . J’ai une sensibilité et une intuition qui se rapproche de l’intuition féminine et je peux être à la fois tendre et ferme sur certains sujets.
J’aime le contacte humain et j’ accepte la différence humaine et raciale. Mais il y a une chose que je n’accepte pas, c’est “ l’asservissement des enfants par leur parent”.

C’est pour cela que je tenais à réagir à l’annonce de l’homosexualité de mon jeune garçon,en vous écrivant.


Une brève réaction rapport à votre analyse sur la (mode homosexuelle) et le sexe à tout va “ Le sexe débridé”.

J’ai 48 ans, et je suis célibataire avec un enfant de 20 ans, et séparé depuis maintenant 15 ans.

Mon fils, vient de m’annoncer qu’il était “Gay”, et qu’il n’avait pas pu résister à l’attirance des garçons.

Je suis tombé sur le cul en apprenant cette nouvelle.

En lisant votre analyse sur le phénomène de mode “gay”, j’ai compris que nous vivions dans un monde ou les jeunes enfants émotifs
pouvaient avoir le choix entre:

Choisir un côté féminin refoulé ou un côté masculin refoulé et non pas un côté Masculin accepté et un côté Féminin accepté.

Ce refoulement, ou cette souffrance vécue depuis la tendre enfance, peut être issu effectivement de ce déséquilibre affectif et émotionnel. Manque affectif causé par un excès égotique parental ou un manque d’éducation ou tout simplement (le couple s’étant déchiré), l’enfant en bas âge souffre. Il souffre du manque de son père ou de la présence un peu trop masculine de sa mère qui ne comblera jamais le manque d’équilibre causé par une séparation douloureuse.

La nouvelle génération d’enfant qui sont issus de parents séparés sont en manquent de repères.
Ces mêmes enfants, n’ayant plus de repères affectifs familiaux, déchirés par des séparations douloureuses ,“vaquent” au gré des vents et des rencontres à la mode, essayant de trouver un équilibre affectif.

Mon fils ( A ) ne communiquait plus vraiment depuis plus de 5 ans, et j’avais remarqué un changement dans sont comportement affectif, mais j’étais loin de me douter qu’il était tourmenté par un trouble émotionnel et familiale déclenché par sa maman.

Son tourment à commencer alors qu’il avait 13 ou 14 ans en pleine puberté, “étouffé” par une mère possessive et envahissante.

J’ai compris alors, l’état névrosé de mon fils pendant ses cinq années où il avait me caché son attirance pour les garçons. Mais le plus navrant et le plus écœurant des scénario,et qu’il a voulu mettre fin à ses jours plusieurs fois, car sa faiblesse affective ou plutôt son manque d’équilibre et sa trop grande émotivité l’on conduit vers son chois actuel (l’homosexualité);

Je suis d’accord avec vous quand vous dites:

Il s'agirait, selon Freud, d'un problème rencontré au cours de l'enfance au stade du complexe d'Oedipe (Electre pour ces dames). Ce qui est normal, en fait, c'est de rencontrer ce problème qui, en quelque sorte, est "programmé" dans l'existence de chaque individu comme un "passage obligé".
Cela sous-entend que tout individu passe, lors de son enfance, consciemment ou inconsciemment, par une phase d'homosexualité plus ou moins marquée. Ce sont les caractères personnels, le tempérament, le vécu, les facteurs extérieurs, les influences diverses qui vont déterminer l'aptitude de cet individu à surmonter le cap et c'est ce qui arrive effectivement dans la majorité des cas. Une fois le stade en question surmonté, l'individu adopte une sexualité classique pour son sexe.
Malheureusement, d'autres n'ont pas cette chance et ne parviennent pas à dépasser cette difficulté.

Mon garçon n’a pu surmonter cette difficulté, voilà!!!
Le constat est fait. Nous somme bien dans une société décadente, ou le repère familiaux et affectifs ne sont plus d’actualités ni à la mode, tellement l’ambiance générale est devenue ( lamentable).

Pour votre information/ J’avais un frère de “ 48 ans”, qui a mis fin à ses jours en se défenestrant.
Voulez-vous savoir ce qui l’a amené à ce suicide:

Peux de temps avant son décès,j’étais devenu le tuteur légal de mon frère “sur sa demande”, car il avait été abandonné par toute sa famille et tous ses amis suite à des déboires liés à une déception sentimentale vécue dans son adolescence. Depuis cet événement, mon frère s’était mis à boire, à boire de plus en plus. Et puis il a été rejeté par ses parents, par sa famille et ses amis. Il a “survécu” pendant 18 ans en hôpital psychiatrique.

Peux de temps avant son départ, j’ai réussi à savoir ce qui le tourmentait.

- Parce qu’il avait une enfance et une adolescence perturbée, mon frère n’avait pas pu avoir de repères familiaux suffisamment équilibrés pour renforcer sa sensibilité et son affectif, si bien qu’il avait peur de reproduire l’échec de ses parents. Il a fini par effacer son rêve de vouloir fonder une famille et il s’est recroquevillé dans sa coquille;

Vers la fin de sa vie, il a craqué, et il m’a avoué qu’il manquait cruellement d’amour et d’affection, si bien qu’il a recherché des expériences (homosexuelles) avec des adolescents, car (adolescent, il était resté).

Après s’être confié à moi, j’ai décidé de l’aider à surmonter cette épreuve en lui demandant de se confier auprès d’un psychothérapeute, afin qu’il purge sa souffrance.

Quelque temps après, il avait des pensées suicidaires, et il est parti sans que je puisse lui apporter l’aide, l’affection, et la guérison nécessaire dont il avait vraiment besoin, toute cette saga avait commencé par un trouble familial refoulé qui l’a conduit à une névrose, et qui l’a conduit au suicide.

 
Hypnos
27-12-04 à 17:00

Re:

Hello!

Juste une petite remarque. Vous avez l'air de penser que la sexualité de votre enfant est forcément dûe à l'attitude de sa mère (ou plus généralement d'un des deux parents). C'est peut-être le cas de votre fils, et aussi celui d'autres, mais ne généralisons pas. Il y a de nombreux homosexuels qui ont eu des parents tout ce qu'il y a de plus classique, et ne faisant aucun excès.


 


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